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- Je voudrais simplement me débarrasser de... de...

- De quoi donc voulez-vous vous débarrasser jeune femme ? souria la libraire.

- De... De mes...

- Oui ?

- De mes grosses fesses ! balança Sandra. J'ai toujours eu des rondeurs à ce niveau là. Ça m'a valu bien des moqueries au collège et au lycée. Les garçons m'appelaient "Gros cul". Depuis je suis super complexée et ça me gâche la vie.

Elle s'enfouit la tête dans les mains. Refoulant une larme. La libraire, une rousse imposante, la cinquantaine, fit teinter ses innombrables colliers, bracelets, bagues et autres ornements en s'approchant d'elle. Elle lui pris la main avec douceur. D'un regard, elle l'encouragea à continuer de s'exprimer.

- Et là, depuis un an, j'ai pris un peu de poids avec le stress de mon nouveau travail : tout dans le postérieur ! gémit-elle. Le petit ami avec qui je vis depuis 3 mois est génial, mais ... je sais que ça lui pose problème. Il m'a déjà fait plusieurs réflexions. J'ai peur qu'il ne me quitte à cause de ça.

La libraire lui tapota l'avant bras.

- Vous vous aimez ?

- Oui. Je crois...

- Où est le problème alors ?

- ...

La libraire soupira. Elle se retourna et se mit à chercher quelque chose sur les étagères, derrière le comptoir. Elle ouvrit des tiroirs pleins de pierres multicolores, d'autres de poudres aux odeurs entêtantes, d'autres contenant de petits objets inconnus, ...

-Ah! fit-elle en se saisissant d'une fiole en verre, d'un rouge profond.

Elle déposa la fiole sur le comptoir et se mit à tapoter sa caisse enregistreuse.

- Deux gouttes par jour, sur la langue, pendant toute la durée du traitement. A prendre tant que le problème persistera.

Sandra se saisit de la fiole, ravie.

- Ça fera 60 euros ma mignonne.

Ouch. Sandra paya sans mot dire. Elle mangera des pâtes pour la fin du mois.

Elle quitta la librairie ésotérique et son étrange tenancière, et rentra fissa dans son appartement. Aussitôt la porte refermée, elle déboucha la fiole. Elle renifla le curieux liquide : pouah! Une odeur aigrelette lui piqua les narines. En tout cas, elle ne lui avait pas refourguée un parfum.

Elle se pinça le nez, et fit goutter la fiole deux, trois... quatre fois sur sa langue. Erk. Hyper amer. Elle avala un jus de fruit pour faire passer le goût. Elle passa ses mains sur ses fesses, dans l'espoir fou de les sentir maigrir.

Brrr Brrr

Elle sortit son portable de sa poche. C'était un SMS de Jeff :

"Coucou ma puce, je sort du taf. Je dort chez toi ? Je ramène une bouteille. Bisoux"

Sandra sourit. Soirée romantique en perspective ! Elle lui répondit et se mit aussitôt au travail.

30 minutes plus tard, Jeff sonnait à la porte. Sandra avait juste eu le temps d'improviser un petit dîner et de se changer. Elle avait enfilé son seul chemisier propre, qu'elle avait pris soin de déboutonner pour dévoiler son décolleté. Ses jambes étaient moulées par son jean préféré, celui qui contenait au mieux son gros derrière. Même ainsi, son bassin faisait presque deux fois la largeur de son torse. Evidemment, elle ne ressentait pas le moindre effet de la pseudo potion magique que lui avait escroquée la libraire. Elle n'avait pas seulement un cul d'hippopotame, elle avait aussi une tête de pigeon. Elle soupira et ouvrit la porte à son petit ami.

Jeff avait une petite barbe négligée, une chevelure brune coupée courte, et des yeux bleu qui la faisait rêver. Il était plus grand qu'elle, ses yeux arrivait à hauteur de sa bouche légèrement pincée. Il était en forme sans être athlétique, en tout cas pour un jeune homme de 27 ans.

Il se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres.

- Bonsoir ma puce. Tu vas bien ?

- Très, maintenant que tu es là ! lâcha-t-elle en espérant ne pas avoir l'air trop cruche.

Il lui rendit son sourire et brandit une bouteille de bourgogne.

- Je débouche ce grand cru et je suis à toi !

Il sortit de son sac à dos un petit carton contenant des verres à vin : étant caviste, il ne supportait pas de boire du vin dans des verres non adaptés. Sandra aimait ce côté sophistiqué chez lui, et puis, ses verres ballons, avec des pieds interminables, étaient très élégants !

Pendant qu'il était occupé au fond de la cuisine à déboucher la bouteille et servir les verres, Sandra disposa des olives et pistaches dans de petits bols.

Elle sentit quelque chose se frotter à ses fesses.

- Pardon, fit Jeff froidement.

Jeff s'était glissé derrière elle, les verres à la main, et tentait de regagner le salon. Sans s'en rendre compte, elle s'était penchée de telle manière que son postérieur encombrait la sortie de la cuisine. Il n'avait pas pu faire autrement que de la frotter de son entrejambe. Elle se redressa d'un coup pour le laisser passer.

L'embarras rougit le visage de Sandra. A son ton, elle savait que Jeff trouvait grotesque la taille de ses fesses, et désapprouvait d'avoir eu à les toucher juste pour sortir de la cuisine. Elle était mortifiée qu'une telle situation se présente, menaçant de gâcher l'ambiance de ce début de soirée.

Mais, malgré elle, une autre sensation l'envahissait. Un picotement délicieux qui semblait partir de son arrière train et fleurir dans tout son être. La réminiscence de ce contact fugace n'en finissait pas de se répandre en elle, de réchauffer ses fesses, son sexe. L'image de Jeff collé ainsi à elle s'imposait à son esprit, porteuse d'un érotisme torrentiel.

Elle se mordit la lèvre.

- Mm...

Un petit gémissement lui échappa, en dépit de tous ses efforts pour se contenir.

Ses fesses irradiaient le plaisir. Elles vibraient, chauffaient, ... grossissaient ? Son jean comprimait ses fesses. Plus qu'à la normale.

- Mmf!

Sa culotte s'enfonçait dans sa raie. Toute sa croupe frémissait de plaisir. Elle fit un effort considérable pour résister à la volupté, posa une main sur son postérieur et la sentit, lentement repoussée. Elle entendit les coutures de son pantalon gémir. Aucun doute possible. Son postérieur enflait.

- Non! se lamenta-t-elle tout haut.

- Un problème Sandra ? demanda Jeff du canapé où il l'attendait. Tu veux un coup de main ?

Elle fit tout son possible pour refouler l'image qu'évoquait sa dernière phrase.

- Tout va bien Jeff. J'ai juste renversé des olives. J'arrive.

Elle respira profondément. Le plaisir disparaissait. Ses fesses refroidissaient. Les choses revenaient à la normale. Elle ne devait pas réfléchir. Juste faire bonne figure et trouver une excuse pour faire partir Jeff.

Elle le rejoignit dans le salon, disposa les apéritifs sur la table basse, et s'assit à l'autre extrémité du canapé. Jeff avait allumé la télé. Il regardait une émission de télé réalité peuplée de mannequins qui batifolaient dans une piscine.

Il dégustait son verre sans mot dire, en fixant les silhouettes graciles des participantes en maillot de bain. Alors qu'elle s'apprêtait à rompre le silence, Jeff pris la parole :

- Elle est vraiment mignonne Sandy, tu trouves pas ?

- C'est qui ?

- Celle dans le bikini rose qui rit tout le temps.

Sandra trouva la fille en question allongée au bord du bassin. Son maillot de bain ne couvrant qu'une infime partie de son anatomie, elle eu tout loisir de percevoir la maigreur de Sandy, et surtout : la platitude de ses fesses, pour ainsi dire inexistantes. Chacune de ses propres fesse pouvait facilement contenir un cul de Sandy entier.

La honte l'envahie, plus glaçante que tout à l'heure dans la cuisine. Elle se sentait profondément humiliée, surtout parce que c'était la personne qu'elle aimait qui la ramenait à son complexe. Elle était triste qu'un si beau moment de sa vie ne soit encore gâché par son foutu derrière. Les larmes lui montaient aux yeux. Elle aurait voulu s'arracher les fesses et les jeter par la fenêtre.

Comme répondant à ce souhait mental, son bassin tressaillit. La même sensation lascive enflamma son postérieur. Une vague de chaleur orgasmique descendait en elle, chamboulant sa croupe, cambrant son dos, mouillant son sexe.

- Omf... gémit-elle en se pliant en deux, combattant du mieux qu'elle pouvait ce torrent de désir. En vain. Elle le sentait : son derrière grossissait à nouveau, repoussait le textile, avide de s'épanouir davantage. Et plus il grossissait, plus le plaisir était grand, de plus en plus irrésistible.

"riiiIIIP"

Son jean venait de craquer bruyamment. Si elle l'avait pu, elle aurait rougit encore plus. Mais elle était déjà aussi écarlate que possible. Elle tourna sa tête vers son petit ami.

Jeff s’était levé et avait fait un pas en arrière, il contemplait le bas de son dos avec une fascination effrayée.

- Tu-tu viens de déchirer ton pantalon ?

- M-Mais no- Han!

Une onde de jouissance la coupa au milieu de sa phrase. Ses fesses gagnèrent encore quelques millimètres de diamètres. Elle les sentit s’enfoncer, dans le coussin du canapé, s’écraser délicieusement contre le dossier. La déchirure de son jean s’agrandit, rendant désormais clairement visible à Jeff sa petite culotte. Du moins, la partie de sa culotte qui n’était pas enfouie dans sa raie.

Jeff contemplait la scène, interdit.

 

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